Une ressemblance entre Poutine et les auteurs de feminicides ?

En tant que bénévole dans une association de femmes, je reçois chaque semaine des femmes victimes de violences. Leur récit sur le comportement de leurs conjoint m’a fait penser …à Poutine.

Etrange. Et pourtant, il y a quelque chose de commun entre les auteurs de ces crimes et Poutine : la violence associée à de l’indifférence. Ces hommes ne tuent pas par amour. Ils ne supportent pas que leur pouvoir absolu sur leur propriété soit remis en cause.. Même s’ils les haïssent, elles leur appartiennent.

Le pouvoir sur la Russie appartient à Poutine et tous ceux qui veulent s’approprier, même une infime composante de ce pouvoir, doivent disparaitre dans des conditions d’une violence inouie.

Comparaison n’est pas raison. Mais peu importe. Poutine représente une sorte de quintessence du pouvoir patriarcal. Cette comparaison hasardeuse n’ignore pas bien sûr les autres composantes de ce régime dictatorial.

La persistance du pouvoir patriarcal fait beaucoup de dégâts dans le monde. Il serait absurde d’affirmer que la prise du pouvoir par les femmes changerait notablement cette situation. Mais un partage du pouvoir permettrait peut-être des changements.

Peut-être est-ce le pouvoir qui corrompt ? Il nous faut alors repenser à d’autres formes de gouvernance. Notre génération a échoué. Mais ce n’est pas une raison pour abandonner.

Juifs face à la guerre à Gaza

Cette pétition est parue sur le site du « Monde » et a été signée à ce jour par 196 personnes, dont je fais partie. Elle nous a valu les insultes de Tribune Juive sous les titre : « Ils ont signé et ils nous font honte; un pogrom expliqué et excusé par des pleutres abrutis par la lecture du Monde. On est au bout de l’indignité. »
Nous Français juives et juifs appelons à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza

Après 75 années d’occupation accompagnée d’humiliations, d’expulsions de leurs maisons et de leurs terres, d’emprisonnements arbitraires, de meurtres multiples, d’implantation de colonies, et d’échecs de différentes actions pacifiques, on peut comprendre que de nombreux Palestinien.nes refusent de condamner l’action du Hamas du 7 octobre en la considérant comme un acte légitime de résistance à la colonisation et au terrorisme d’état d’Israël. On peut aussi comprendre qu’après les 1 200 meurtres, les viols, les violences sexuelles et l’enlèvement de près de 200 otages dont une majorité de civil.es, de nombreux Israélien.nes soutiennent les actions meurtrières de l’armée en les considérant comme une réponse légitime aux actions du Hamas. Toutefois, nous condamnons tous ces actes terroristes.
Ce n’est pas parce que Juives et Juifs que nous condamnons les actes terroristes et les crimes de guerre que constituent les meurtres, les viols, les violences sexuelles et les enlèvements de civil.es perpétrés par des commandos du Hamas. Ce n’est pas bien que Juives et Juifs que nous condamnons les actes terroristes et crimes de guerre que sont les bombardements, destructions et massacres massifs, en très grande majorité de femmes et d’enfants, commis par l’armée israélienne et les colons à Gaza et en Cisjordanie depuis plus de 3 mois. C’est parce que nous sommes attaché.es à la dignité de toute personne humaine que nous les réprouvons sans considérer que les Palestiniens ou les Israéliens seraient criminels ou terroristes par nature.
Cette condamnation n’est pas sans liens avec notre judéité, une composante parmi d’autres de nos identités multiples, un héritage familial qui rattache certain.es des signataires à l’histoire du génocide des Juifs d’Europe. Une grande partie des familles de celles et ceux d’entre nous qui sont originaires d’Europe centrale et orientale a été assassinée par les nazis et leurs collaborateurs locaux au cours de l’Holocauste. Certain.es d’entre nous, de nos parents et de nos grands-parents ont survécu à la chasse aux Juifs menée par la Gestapo et la police de Vichy. Refusant d’obéir aux injonctions à se déclarer Juifs et à porter l’étoile jaune, ils ont choisi de résister, de se cacher et de cacher leurs enfants. Beaucoup parmi eux ont échappé à la mort grâce à la solidarité et à la désobéissance civile de Français non-Juifs qui les ont cachés au péril de leur propre vie, sans demander qui ils étaient, ni d’où ils venaient.
C’est aussi au nom de ce passé que nous affirmons qu’il est illégitime et ignoble de justifier le massacre de dizaines de milliers de civil.es Gazaouis et Cisjordaniens au nom du génocide des Juifs d’Europe, auquel le peuple Palestinien n’a en rien participé. Avec beaucoup de Juives et de Juifs à travers le monde, y compris en Israël, nous dénions au gouvernement Netanyahou et à ses soutiens le droit, en se prévalant de la Shoah, d’agir à Gaza et en Cisjordanie en notre nom et en celui de nos ancêtres.
Pour autant, comprendre ce que ressentent les deux peuples, ce n’est ni excuser, ni justifier les crimes de guerre. Rien n’excuse ni ne justifie le choix du Hamas de cibler délibérément des civil.es. Si nous soutenons le peuple palestinien quand il revendique, y compris par la lutte armée contre l’armée israélienne ou les colons armés, ses droits nationaux face à Israël, et auparavant contre le colonisateur britannique, cette juste fin ne légitime pas tous les moyens. L’Histoire montre que ceux qui se livrent à de tels actes dans leur combat pour l’indépendance en arrivent ensuite à les reproduire contre leur propre peuple.
Rien ne peut davantage excuser ni justifier le traitement par Israël des Palestiniens comme des « animaux humains ». Rien ne peut justifier la destruction de maisons, d’hôpitaux, d’écoles, de routes, de quartiers voire de villes entières, la privation de nourriture, d’eau et de soins, les déplacements forcés, ni les assassinats en masse. Rien ne peut justifier les encouragements et soutiens aux colons armés qui exproprient et tirent à vue sur des Palestiniens de Cisjordanie. Rien ne justifie ou n’excuse ni l’antisémitisme, ni le racisme anti-arabe, ni l’apartheid. On ne peut ni justifier, ni excuser la négation de l’existence et des droits des peuples palestinien et israélien. La haine sans cesse alimentée, le fondamentalisme religieux et le recours au terrorisme que partagent les dirigeants du Hamas et les dirigeants israéliens actuels ne peuvent qu’engendrer la guerre sans cesse recommencée. En transformant leur « Terre sainte » en charnier, ils se renforcent réciproquement. Ils empêchent toute solution politique, la seule issue, même si sa forme est difficile à prévoir, pour que ces peuples puissent un jour vivre en paix, à égalité de dignité et de droit. La recherche d’une paix juste et durable est la seule alternative à l’épuration ethnique à laquelle aspirent les fous de Dieu des deux camps.
Nous sommes solidaires des familles des otages israélien.nes comme des familles des prisonniers palestinien.nes, solidaires de celles et ceux qui, en Israël, combattent la sale guerre en cours, et solidaires de celles et ceux qui subissent les massacres à Gaza et en Cisjordanie. Comme des millions de personnes à travers le monde, nous exigeons un cessez-le-feu immédiat et durable, ainsi que la libération des otages israéliens et des prisonniers palestiniens.
Nous appelons le gouvernement français à œuvrer, notamment au sein des instances internationales, au cessez-le-feu immédiat et durable.
Premiers signataires
Edgar Blaustein, militant associatif
Dominique Glaymann, sociologue, militant associatif Claude Szatan, militant associatif
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Un trajet ordinaire

J’étais assise à l’arrière de l’autobus, là où il y a deux places qui se font face , une marche pour y accéder et aucune barre pour se tenir. Si vous parvenez à vous asseoir, vous passez le reste du trajet à échafauder des plans pour le moment où vous allez descendre.
Assise à l’une de ces places, j’observais la file de voyageurs qui s’allongeait dans « le fond de l’autobus » et calculais mes chances de descendre sans me casser la figure.
Mes pensées furent interrompues par un petit spectacle qui se déroulait dans l’espace identique situé de l’autre côté de l’allée centrale : un vieux monsieur essayait de s’extraire de sa place près de la fenêtre mais se heurtait à la présence d’un gros sac noir situé aux pieds d’un jeune homme, écouteurs sur les oreilles. Un ami du vieux monsieur enleva alors le sac afin qu’il puisse s’extraire.
Le jeune homme courroucé saisit alors le sac, murmura une sorte d’accusation de vol… et le posa sur le siège laissé vacant par le vieux monsieur, sans un regard pour la file de gens debout dans le couloir.
C’est alors qu’un gros monsieur s’écroula à mes côtés non sans m’avoir envoyé son sac à dos dans la figure. Il ne parut pas s’apercevoir que j’existais.
Il y a quelques années, j’aurais sans doute vociféré contre ces incivilités qui ont toujours représenté pour moi la première étape vers des comportements beaucoup plus graves voire létaux.
En regagnant mon appartement, je me sentais gagnée par l’indifférence et j’évoquais cette phrase de Montaigne : » La plus grande chose du monde c’est de savoir être à soi. il est temps de nous dénouer de la société puisque nous n’y pouvons rien apporter. »

Réforme : amélioration apportée dans le domaine social (Petit Robert)

Toute négociation, toute discussion suppose que l’on s’entende sur les mots.

Une modification de la loi pour remédier à un déficit inéluctable n’est pas une réforme. C’est la prise en compte d’un fait objectif et des moyens d’y remédier .(La part des retraités dans la population )

De même, renvoyer les migrants sans papiers est une régression et pas une réforme…etc

On pourrait faire une liste interminable des « fausses » réformes.

Les présenter comme des améliorations rend tout débat impossible.

Ce serait être aveugle ou stupide que de ne pas tenir compte de la nécessité parfois d’adapter la loi à une nouvelle donne.

Dans une économie complètement libérale, on peut s’arrêter là et dire aux gens : « capitalisez, démerdez-vous »

La société française avait jusqu’à ces dernières années un assez bon système de protection sociale. Il est en train de s’effriter.

Les citoyens les moins favorisés ou au contact des exclus le constatent tous les jours. Leur colère contre l’exclusion sociale est parfaitement justifiée.

Ce qui est injustifiable, c’est le mépris de classe auquel ils se heurtent.

La tentation est grande alors de reprendre les slogans de Mai 68 : « Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner. » ou « Soyez réalistes, demandez l’impossible. »

Les deux attitudes ne peuvent conduire qu’à la violence dangereuse.

Une seule solution  : Ecouter l’Autre.

Nous savons tous que c’est une tare de nos sociétés , de bas en haut, que de s’écouter parler sans prêter attention au discours de son interlocuteur!

Et ça, c’est difficile à réformer !

Loi sur la fin de vie ? Monsieur Macron doute…

Anselm Kiefer

Monsieur le Président, je vous fais cette lettre que vous lirez peut-être si vous avez le temps…

Vous êtes parait-il (Le Monde du 11 mars 2023) saisi d’un doute salvateur à propos d’une éventuelle loi sur l’euthanasie ou le suicide assisté ?

Vous pensez que « ce doute est la force de la France » ???

Ou voyez-vous le doute dans ce refus réitéré d’entendre 80% des Français qui demandent à être rassurés sur leur fin de vie depuis des dizaines d’années.

Comment expliquez vous que nombre de pays européens aient adopté une loi cohérente (je ne parle pas de la loi française actuelle totalement inadaptée) Ne connaissent-ils pas le doute ?

Au diner à l’Elysée, vous avez une nouvelle fois convié les représentants des religions dont on connait les positions hostiles (et c’est leur droit le plus strict). Est-ce pour alimenter votre « doute? »

Monsieur le Président, pour qui vous prenez-vous ? Vous êtes le président des Français. Votre devoir est de les écouter . Mais une fois de plus, vous favorisez les plus nantis qui connaissent des médecins ou peuvent payer 10OOO euros pour en finir avec une vie intolérable.

Moi aussi, je doute (par exemple de l’existence de Dieu et heureusement je vis – tout au moins le croyais-je- dans un pays laïque)

Mais ce que je sais, c’est que je ne veux pas finir ma vie dépendante, souffrante, ayant perdu l’esprit, atteinte par une grande vieillesse invalidante.

Je n’impose cela à personne. C’est ma décision et j’espère parvenir à une IVV (interruption volontaire de vie) NON VIOLENTE quand je l’aurais décidé, quitte à désobéir à la loi, parce que l’on doit désobéir aux lois injustes.

Comme le dit Boris Vian : « J’irais par les chemins et je dirais aux gens , Refusez d’obéir »

Le suicide assisté ne nuit à personne, même pas aux soignants.

Alors, ou est le problème ?

Pour Macron et sa bande, le peuple n’a pas d’intérêt

– « Gisèle Halimi, par ses mots avait fait changer la loi. » (discours du Président en hommage à Gisèle Halimi le 8 mars 2023)

Ah bon ? Ainsi les dizaines de manifestations des féministes dans les années 70 réclamant l’avortement libre et gratuit, les milliers de femmes dans la rue, les articles dans « Le Torchon Brûle »,les meetings, le MLAC etc etc n’auraient servi à rien ! Les mots d’une femme célèbre auraient suffi pour changer non seulement la loi mais les mentalités, l’idéologie patriarcale ? Quelle curieuse conception de la démocratie !

A l’instar des millions de militants et de travailleurs qui ont manifesté contre la loi sur les retraites, je me sens humiliée par ce discours, invisibilisée.

Comme beaucoup de citoyens, je me demande si je voterai encore aux prochaines élections.

En agissant ainsi, Monsieur le président, vous ouvrez un boulevard à l’extrême droite. Si cela devait arriver vous en seriez responsable.

Françoise Basch s’est endormie pour toujours

C’était mon amie. Elle était bienveillante, drôle, attentive

A l’âge de 93 ans, cette spécialiste de la civilisation britannique, petite fille de Victor Basch avait traversé des moments douloureux. Mais elle avait cette capacité étonnante d’être toujours à l’écoute.

Nous nous étions connues à Paris 7, au Groupe d’études féministes puis au CEDREF (Centre d’études, de documentation et de recherche féministe) dans les années 70, perdues de vue, puis revues par hasard.

Elle voulait mourir dans la dignité. Même si je suis horriblement triste de ne plus la savoir proche de moi, je suis contente qu’elle se soit endormie doucement dans son sommeil, comme elle le souhaitait.

Je ne t’oublierai pas

Les vieux n’ont pas d’histoire

Les vieux n’ont pas d’histoire.
(sauf les maladies et la mort)

C… est très heureuse : son fils passe la voir pendant quatre jours. C’est le meilleur des fils : attentif, il prend en charge les travaux ménagers : débarrasser la table, faire les lits ….
Elle a programmé une rencontre avec nous, ses amies, pour le dimanche après-midi. Mais, le matin, elle nous téléphone : son fils a le nez qui coule, elle aussi, et il pense que ce serait plus prudent que nous ne nous voyions pas de trop près.
Mon nez aussi coule un peu, ceci ne me semble pas une bonne excuse. Par contre, j’admets que la mère et le fils veulent rester en face à face, et que nous, les amies, pourrions perturber leur bonne entente.
Pourtant, à y repenser, je commence à voir les choses autrement. Je renverse la situation : quand mes enfants me présentent leurs ami/es, je suis toujours très heureuse de les connaître. J’ai « naturellement’ une très grande curiosité pour leur vie. Je sais, je risque d’être la mère abusive, la mère possessive, mais il me semble qu’il est naturel, puisque je les aime, de deviner un peu une partie de leur vie, à travers leurs amis. Je ne demande rien, d’ailleurs, mais je me réjouis quand ils m’offrent ainsi un morceau de leur vie affective.
Je crois avoir fait une découverte : la situation n’est pas réciproque. Nos enfants ne s’intéressent pas à nos vies. C’est comme une loi de la nature. La flèche de l’intérêt sera toujours à sens unique.
Car, quel intérêt offrent nos vies à nos enfants ? nous sommes le passé. Avons-nous même une vie digne d’intérêt ? Bons enfants, ils s’intéressent bien sûr à nos maladies, voire, à nos souffrances. Mais devant la montée des nouveautés, des tragédies qui nous menacent, des actualités vibrantes, nous nous trouvons, du fait de notre relégation dans la vieillesse, hors du coup.

jf, Hyères, 29/01/2023

L’interruption volontaire de vie : sujet délicat ?

On en parle avec des hésitations, des réserves, des atermoiements, une certaine procrastination.

Je parle ici de liberté : c’est à moi seule de décider si je supporte la souffrance, la dépendance, la vulnérabilité, le sentiment d’inutilité, l’invisibilité.

Je n’oblige personne à choisir l’IVV.

Certes le suicide n’est pas interdit mais le suicide demande soit des connaissances médicales, des relations dans le milieu médical ou des formes de violences inacceptables.

Ce que je demande c’est que l’on respecte mon choix de mourir si je ne supporte plus de vivre comme un légume

Si les médecins ne veulent pas le faire, que l’on me laisse accéder à la pilule magique . Ils ne risqueront rien. Et moi je mettrai fin à un calvaire parce que la liberté est pour moi l’une des seules valeurs qui compte.

De quel droit des gens qui ne connaissent rien de moi s’arrogeraient le droit de m’empêcher de quitter ce monde.

Personne ne m’a demandé si je souhaitais venir au monde en 1940 dans un monde en guerre et antisémite.

Facebook ne veut pas de moi : Les réseaux sociaux et la démocratie

Pour diverses raisons, j’avais décidé d’ouvrir un compte Facebook.

Je m’inscris, trouve un mot de passe et commence à chercher des « amis » , comme ils disent.

C’est alors qu’apparait sur l’écran brutalement l’annonce suivante : « Votre compte a été désactivé. Vous ne pouvez pas utiliser Facebook car votre compte n’a pas respecté les standards de la communauté »

Je clique sur « contester ». Aucune réponse

Quelques jours plus tard, j’essaye de me reconnecter et je trouve la même phrase assortie d’une autre : « Nous avons déjà examiné cette décision et elle ne peut pas être annulée. »

J’erre de page en page pour essayer de trouver une sorte de contact humain qui m’explique pourquoi je suis ainsi exclue alors même que je n’ai rien écrit. IMPOSSIBLE

La justice a beau dysfonctionner trop souvent, elle existe : on peut porter plainte, aller devant un juge, faire appel, rencontrer des êtres humains…

Dans le cas de Facebook, me voila punie pour un motif que j’ignore.

C’est peut être un bienfait de ne pas être sur ce réseau social mais on a beau dire, être exclue pour une raison inconnue, c’est très désagréable.

Alors je lance un appel : Y-a-t-il de nombreux cas de ce genre ? Que faire ?

Je connaissais la méchanceté et la connerie sur Twitter. Je connais maintenant une forme de dictature sur Facebook

Ce monde est décidément merveilleux.