02077nlm0 22002051i 450 001001200000006001900012007001500031008004100046020001800087040000800105100002400113245025900137260001200396260002100408300001100429520116200440856009301602856009601695856008001791HARMA 70208m g0 d cr mn ---auama240419c go d fre  a9782343234397 bfre0 aFrancesco Boccolari aRousseau, la voix passionnée - Force expressive et affections sociales dans l'<em>Essai sur l'origine des langues</em>bForce expressive et affections sociales dans l'<em>Essai sur l'origine des langues</em> -  aParis : bL'Harmattan a152 p. a« Que l'institution de la parole ne vient pas des besoins, mais des passions. » C'est sur cette thèse que repose la structure de l'<em>Essai sur l'origine des langues</em>. Située à la jonction des pensées politique et musicale de Rousseau, elle renvoie à deux conceptions différentes de l'homme et du langage. D'une part, nier que l'origine des langues soit due aux besoins, c'est pour Rousseau exclure que la parole se réduise à la représentation instrumentale de la réalité ou de la pensée. D'autre part, ses arguments en faveur de l'origine affective des langues témoignent de la reconnaissance d'une dimension plus fondamentale du langage, qui se définit par son pouvoir de constituer des réalités sociales inédites. Plus précisément, cette dimension fondamentale du langage se définit, chez Rousseau, par le pouvoir qu'a la <em>voix passionnée</em> de réaliser des actes très spécifiques. Ce sont des actes qui nécessitent, pour s'accomplir, que la force qui les anime soit reconnue par celui ou celle à qui ils s'adressent, donc qu'elle soit exprimée.40uhttps://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/9782343234397r.jpg2Image de couverture40uhttps://www.harmatheque.com/downloadebook/97823432343972Télécharger le livre au format PDF40uhttps://www.harmatheque.com/readebook/97823432343972Lire ce livre en ligne