03533nlm0 22002531i 450 001001100000010001600011100003900027101000600066102000600072105001600078135001600094200008000110210003100190215000900221230002300230301001300253305005600266330255600322336007502878700001502953856009002968856011403058856010703172HARMA 2346a9782296184275a20250124d u y0frea0103 baafreafrea z 001z adrun nnnauauaaBourgs et villes en Afrique lusophoneb[Ressource électronique]fMichel CahenaPariscEditions L\'Harmattana300 p.a[Données textuelles]a2738404316aVersion électronique de l'édition papier : 2738404316aEncore trop peu connus, les cinq pays africains de langue officielle portugaise (Angola, Cap-Vert, Guinée-Bissau, Mozambique et Sao Tomé) sont le produit d'une riche histoire qui, commencée aux îles du Cap-Vert dès 1460, vit la lutte contre la présence arabo-swahilie sur la côte de l'océan Indien et inclut certaines des plus sombres pages du traffic servile. Si dans sa superficie totale, la colonisation portugaise n'est pas plus ancienne que les autres, datant de l'effort de conquête postérieur au Congrès de Berlin, en des points précis - les villes - elle fut pluriséculaire. Des villes naquirent et disparurent du fait de politiques royales contradictoires (Ribeira Grande au Cap-Vert) ; virent l'éclosion, sur fond d'esclavage, de brillantes civilisations créoles (Luanda, en Angola) ou restèrent longtemps marquées par la civilisation arabo-swahilie (Moçambique ou Mozambique). La colonisation contemporaine multiplia les bourgs militaro- administratifs de faible expression économique, fussent-ils capitales (Bissau en Guinée), avant de connaître, comme ailleurs mais un peu plus tardivement, un exode rural alimentant les " muceques " et " caniços " (quartiers du sable et du roseau) de villes aujourd'hui plus que millionnaires (Luanda, Maputo au Mozambique). Cette colonisation fut le peuplement. Les " petits Blancs " s'entassèrent dans les villes, repoussant les Africains des moindres sources d'enrichissement. Une certaine convivialité, fondement de l'idéologie lusotropicaliste d'inspiration brésilienne, put aussi exister, qui ne saurait faire oublier un violent racisme de boutiquiers, de chauffeurs, de taxis et de bureaucrates. La " ville du goudron " encerclée par la ville noire s'effondra en 1974-1975 dans des circonstances dramatiques d'où jaillirent luttes de classes, rivalités ethniques, racisme et exode colonial - donc de presque tous les cadres. La ville africaine luso-coloniale n'existe plus mais certains de ses traits demeurent : architecture, poids du métissage, musique proche de celle de l'autre rive atlantique, lusophone, bureaucratie sacrée du " papier timbré ", maintien d'une population blanche résiduelle mais au poids politique non négligeable, centres de diffusion de la langue portugaise. Que quelques fenêtres s'ouvrent aujourd'hui, pour le public français, sur l'histoire urbaine de cette autre Afrique, telle est la seule ambition des auteurs de ce livre.aType de ressource électronique : données textuelles et iconographiquesaMichel Cahen40uhttps://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/2738404316r.jpg2Image de couverture40uhttps://www.harmatheque.com/downloadebook/2738404316zAccès après authentification2Télécharger au format PDF40uhttps://www.harmatheque.com/readebook/2738404316zAccès après authentification2Lire ce livre en ligne