03065nlm0 22002531i 450 001001100000010001600011100003900027101000600066102000600072105001600078135001600094200012500110210003100235215000900266230002300275301001300298305005600311330203700367336007502404700002102479856009002500856011402590856010702704HARMA 6398a9782296235403a20241228d u y0frea0103 baafreafrea z 001z adrun nnnauauaaL'invention de la propriété - De la terre sacrée à la société marchandeb[Ressource électronique]fGrégoire MadjarianaPariscEditions L\'Harmattana313 p.a[Données textuelles]a2738409792aVersion électronique de l'édition papier : 2738409792aDu libéralisme au communisme, la propriété est demeurée dans l'imaginaire collectif l'institution fondatrice de tous les projets de société. Elle a été depuis deux siècles le foyer de tous les embrasements idéologiques. Au point qu'on en oublie la modernité : la propriété est le produit sophistiqué d'une civilisation où triomphe l'individu. Le regard sur le monde traditionnel nous aide mieux à le comprendre. Les sociétés non industrielles nous forcent à voir que le statut des biens est un reflet codifié des relations humaines autant que de l'attitude de l'homme à l'égard de la Nature. Dans cet ouvrage, il s'agit de comprendre la manière dont les biens sont respectés, utilisés, donnés, échangés et transmis dans les société traditionnelles et la société marchande moderne. La disposition des biens ne peut se comprendre de manière séparée, mais seulement dans le cadre d'une société globale. Le droit sur les biens fonctionne selon la réalité des liens sociaux, des valeurs et des solidarités. Dans la mesure où il existe de la communauté et de l'interdit d'aliéner, existe du patrimoine. Dans la mesure où s'instituent l'individu, l'échange et le contrat, s'institue la propriété, le pouvoir d'aliéner par la vente et le testament. Notre approche n'est point étrangère aux réalités de cette fin du XXème siècle. Ce siècle a condamné les tentatives de réduction du statut des biens à un statut unique, la croyance que le social ne pouvait se résoudre que par la société, l'individuel que par l'individu. La société moderne elle-même naît par un double mouvement d'invention de la propriété et du domaine public. A l'heure où les sociétés de l'Est découvrent, comme impératif économique, le marché et la responsabilité individuelle dans la gestion des biens, l'Occident découvre, avec l'impératif écologique, des limites au droit de disposer des choses et d'user des richesses de la planète terre.aType de ressource électronique : données textuelles et iconographiquesaGrégoire Madjarian40uhttps://www.editions-harmattan.fr/catalogue/couv/2738409792r.jpg2Image de couverture40uhttps://www.harmatheque.com/downloadebook/2738409792zAccès après authentification2Télécharger au format PDF40uhttps://www.harmatheque.com/readebook/2738409792zAccès après authentification2Lire ce livre en ligne