LA CIRCULARITÉ DU TEMPS POST-TRAUMATIQUE
Jean-Pierre Durif-Varembont
Ma réflexion d'aujourd'hui s'inscrit dans le cadre de mes travaux de recherche
sur la transmission de la loi et les effets de ses défaillances, particulièrement dans les
phénomènes de violence (Durif-Varembont, 1999).
Le passage à l'acte violent n'est pas un acte au sens d'un geste qui parle, mais un
agir pulsionnel, un comportement brut de significations relationnelles, laissé alors à
l'interprétation projective de la victime. En effet, le violent ne transgresse pas seulement
éventuellement la loi juridique mais aussi et surtout la Loi symbolique, celle
qui interdit la satisfaction immédiate des pulsions